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Photo du rédacteurMarion

La chronique d'Eagle - épisode 6

Après ces quelques semaines intenses, je reprends donc cette chronique qui a pour but de vous raconter l'histoire de notre rencontre avec notre catamaran Eagle et tout ce qui s'en est suivi jusqu'à l'achat en juillet dernier, mais aussi l'histoire d'Eagle que nous avons reconstituée durant ces derniers mois.


Souvenez-vous de l'épisode 5, fin février, Port-Saint-Louis-du-Rhône. Nous venons de visiter Eagle pour la première fois et de découvrir qu'à quelques mètres de lui stationne un autre des treize Kronos 45. Cette coïncidence enthousiasmante nous somme de repousser notre remontée vers le Nord pour rencontrer Anaïs et Seb, ses propriétaires.


Nous voilà donc, ce dimanche matin, de retour à Port Navy Service. Eagle est là, posé à terre, à quelques mètres, titillant notre désir de le visiter de nouveau. Mais cette fois-ci c'est sur Pégase que nous avons rendez-vous.



Pégase, c'est le n°5 de la série des Kronos 45 de Wauquiez. Eagle, le n°7, est son petit frère. Leur conception et leur mise à l'eau se sont déroulées presque en même temps, en 1993.


Pégase, je suis sûre que certains d'entre vous l'ont déjà vu. De près ou de loin, en vrai ou dans des magazines, ou peut-être même dans un film !


Car c'est l'ancien bateau de Yannick Noah. Son premier nom : Mamayamba.


Et juste avant qu'Anaïs et Seb l'achètent, il a servi de lieu de tournage au film « Bronx » sorti il y a deux ans.

Son histoire l'a conduit dans un état de dégradation attristant et Anaïs et Seb ont devant eux plusieurs mois de gros travaux pour lui refaire une santé.


Notre rencontre avec eux appartient à celles qui sont des évidences et que les mots ne suffisent pas à décrire. Car au-delà du merveilleusement humain qui nous connecte, eux et nous, il y Eagle et Pégase... Nous retrouver là, avec deux des treize Kronos 45 (ce qui représente une toute petite série) dont la fabrication remonte à presque 30 ans, au même endroit, au même moment, avec des projets qui se rejoignent et tant d'évidences entre nous relève donc de l'improbable et nous touche tous profondément.



Nous aimons croire aux signes. Anaïs et Seb aussi d'ailleurs… Alors, tous, nous le sentons, nous le savons : cette rencontre évidente n'est pas le fruit du hasard, elle déborde de sens, et y croire ne pourra que contribuer à créer notre réalité. Il y a quelques jours encore nous étions persuadés qu'Eagle était un très mauvais plan et l'acheter nous paraissait hors de question ! Pourquoi l'avons-nous visité ? Comment s'écrira la suite de cette histoire ? Nous n'avons aucune réponse, mais une chose est sûre, une graine a commencé à germer, ici, autour d'Eagle et de Pégase.


Sans aucune visibilité donc, mais ouverts à cet océan d'inconnus, les voiles gonflées vers notre cap, pleins de gratitude pour la magie qui se tisse sous nos pas, ce voyage qui nous transporte déjà avant même d'avoir trouvé notre monture, nous reprenons la route vers chez nous, vers le Nord.

Depuis, grâce à des mois de leur travail acharné à tous deux, Pégase a traversé une véritable métamorphose et est superbe.



Après un été à naviguer entre la Camargue et la Corse, il est de retour à Port-Saint-Louis-du-Rhône pour une nouvelle série de travaux avant le grand départ vers l'Atlantique. C'est un cadeau pour nous d'avoir été ainsi accueillis par nos amis à notre arrivée sur Eagle, le 17 octobre dernier.


Un cadeau pour les enfants, qui ne s'étaient jamais rencontrés, qui se sont tout de suite bien entendus et ont passé ensemble une semaine géniale. Antoine a même eu la chance de fêter son anniversaire avec eux, le premier anniversaire sur Eagle !



Au-delà des liens amicaux, comme nous avons le même bateau, nous pouvons partager idées, bons tuyaux, contacts, et nous entraider encore plus qu'avec d'autres bateaux-copains... Quelle chance nous avons !


Sans compter les quelques soirées de détente de de joie que nous pouvons partager ensemble, qui sont des vrais moments de bonheur pour clore nos journées pas toujours facile à préparer nos projets respectifs.



Et pour finir, Pégase, c'est aussi un psychoboat… un projet encore en construction, né de la rencontre d’une psychologue (Anaïs !) et d’un marin (Seb !), d’une conviction profonde que nous sommes sur terre pour partager, donner, créer ensemble une valeur d’humanité qui ne demande qu’à grandir. L’idée du psychoboat : de rendre la psychologie nomade et transformer les étapes du voyage de Pégase en opportunités de partager cette connaissance, ce savoir-faire et ce savoir-être en proposant des séjours à bord autour de l’alignement à soi, de la pleine conscience de qui nous sommes. Cela me touche particulièrement puisque j'ai fait des études de psycho et je trouve le concept extra d'autant plus qu'Anaïs est vraiment très professionnelle.


Les équipiers, n’hésitez pas à suivre leur aventure sur le site Les Voiles de Pégase - Envie d'évasion.


Bonne semaine à tous 😘



 

Merci d'avoir lu cet article !


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